Recueil n° 3 – 2014 41
et le vert en dégradé :
MYSTIQUE
(92 x 73 cm - huile sur toile).
À cette vision brouillée s’ajoute, d’un point de vue conceptuel, un déphasage prémédité en ce qui concerne la
mise en perspective d’une idée d’architecture planifiée dans ce que l’artiste nomme les « carrés déstructurés ».
Il s’agit d’une conception architecturale augmentant la perception d’un déséquilibre contrôlé pour mieux égarer le
regard du visiteur, à l’instar de
PARFUM D’ORIENT II
(déjà mentionné). Ces « carrés déstructurés » trouvent
leur origine dans
INCANDESCENCE
(également mentionné), à peine perceptibles dans l’effervescence de la
dominante rouge. Ces carrés servent de structure de départ pour débuter la construction picturale. Ils contribuent
à donner également un côté « vieilli » (comme elle l’avoue) à la toile. Ce côté « vieilli » est intéressant car il
renforce la dimension onirique de l’intemporel.